Mianatra - Le maître et le disciple

Conclusion

C'est ainsi que je vais conclure.

Il y a un siècle les barrières frontalières étaient déjà franchies par des hommes jeunes. Les difficutés linguistiques étaient effacées, les difficultés culturelles étaient contournées, sans heurt; la mondialisation de la médecine était en cours.

Elle n'avait pas attendu l'an 2000...

De jeunes médecins pratiquaient un art récemment acquis, observaient, réfléchissaient, confrontaient leurs opinions et s'adaptaient à des situations nouvelles.

Situation nouvelle,s'il en était, que celle de créer une Ecole de Medecine. Ce ne fut probablement pas facile.

Mais pour un homme jeune, le temps et l'effort ne comptent pas; petit à petit les messages passent, le savoir se transmet. Il n'y a rien de plus valorisant que la transmission de maître à disciple.

Mais c'est aussi réjouissant de voir la réplique du disciple. Le disciple prend son bâton de pélerin, quitte sa ville natale et va exercer le métier récemment appris,au delà des frontières de sa région, auprés d'autres populations différentes par la culture et le dialecte.

C'est le cadeau le plus précieux qu'un élève puisse offir à son maître.

Faire revivre l'élève, fut aisé pour moi, car il s'agissait de mon grand-père maternel.

Mais faire revivre le maître, avec autant de réalisme, c'est grâce à l'apport précieux de Madame Poppy Montet Jourdran et à son époux, que je remercie chaleureusement.


Yves Ramiara - Bayonne - 2001 - 2006

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